Une sérénade littéraire dans les îles écossaises – mon premier printemps à Londres

Premier printemps à Londres: Un air remis à l’heure estivale

Le printemps s’était enfin installé dans la vie londonienne. Après un hiver que je qualifiais sans hésiter d’interminable, l’air de la ville prenait enfin des allures estivales. Le soleil, effronté et bouillant, avait décidé de refaire son apparition, réchauffant du même coup les rues de la ville et les cœurs des londoniens. L’intensité de sa lumière faisait danser les ombres et illuminait chaque coin de rue avec une générosité sans égale.

Ma Plongée dans l’Océan académique : Écrire, écrire et encore écrire

J’étais alors plongé jusqu’au cou dans les eaux tumultueuses de l’école supérieure, passant mes journées à explorer l’art de l’écriture non romanesque. Nos pensées se transformaient en mots, nos mots en phrases et nos phrases constituèrent petit à petit de vastes manuscrits. L’arrivée de l’été signifiait l’achèvement de ces histoires et nous n’avions que peu de temps devant nous. Un certain esprit de compétition semblait régner dans les halls de notre établissement, chacun courant à la ligne d’arrivée avec son manuscrit.

Une idée impromptue : Retraite rurale ou devoirs à domicile ?

C’est alors que deux de mes camarades ont proposé une idée quelque peu “hors des sentiers battus”, comme on dirait dans le langage académique distingué. Ils suggérèrent que nous quittions le tumulte citadin pour quelques semaines, le temps d’avoir la tête hors de l’eau et de pouvoir nous concentrer sur notre écriture. Au début, leur idée sonnait comme une blague. Rapidement, j’ai réalisé que leur proposition n’avait rien d’une plaisanterie. Il s’agissait plutôt de s’enfoncer dans la solitude de la nature, loin des distractions de la vie urbaine.

En route pour une aventure d’écriture : Cap sur les îles écossaises

À ma grande surprise, avant même de comprendre complètement ce qui se passait, nous étions tous les trois assis dans un bus à destination de l’aéroport. Un changement de décor radical nous attendait pour notre aventure d’écriture. Un havre de paix dans une ferme isolée, sur une île au large de l’Écosse – un lieu qui promettait l’inspiration, la tranquillité et surtout de la bonne bière locale. En effet, quel meilleur remède contre les blocages d’écrivain qu’un bon vieux whisky écossais bien corsé?