Un mur invisible, le dilemme de la justice face aux plaintes pour viol

Chaque jour, une incroyable armée de 254 femmes courageuses s’aventurent sur le champ de bataille juridique contre les violences sexuelles. Malheureusement, elles se heurtent trop souvent à des colosses de procédures poussives et coûteuses qui manquent cruellement de rapidité et d’empathie. Imaginez dépenser plus d’énergie qu’une ampoule de 100 watts pendant huit heures, verser plus de larmes qu’une comédie romantique mal écrite, et voir votre affaire classée sans suite. Un scénario trop prévisible mais qui n’est certainement pas une comédie.

Nous nous souvenons tous de l’affaire Norman Thavaud, le YouTubeur accusé de viols et de corruption de mineurs qui, à l’instar d’un élève ingénieux échappant à un examen difficile, a vu son enquête abrégée au motif que les infractions étaient insuffisamment caractérisées. Et il se trouve que, tragiquement, les plaintes pour viol semblent être des histoires sans fin, toujours classées sans suite. Est-ce le procès qui se transforme en procès Kafkaïen ou est-ce que j’observe d’ici un problème à la racine des tribunaux ?

Un parcours du combattant pour les victimes

C’est un voyage périlleux. Passer de la vulnérabilité à la victoire devrait idéalement être une course de sprint, mais s’avère malheureusement être un marathon qui semble ne jamais prendre fin. Les freins sont nombreux: des lois dépassées, un système juridique engorgé, une victimisation secondaire… la liste est longue. Dans un monde parfait, notre déesse Lady Justice serait infaillible. Mais il semble aujourd’hui que sa balance soit un peu rouillée.

Une affaire qui fait la une des journaux, mais pas pour les bonnes raisons

Ne serait-ce pas merveilleux si des célébrités faisaient la une des journaux pour leurs bonnes actions plutôt que pour être accusées de crimes abominables? Il semble que ce soit une réalité parallèle. Le cas de Norman Thavaud, par exemple, a souffert de l’éveil brutal de la réalité : que vous soyez un Youtubeur célèbre ou un citoyen ordinaire, la justice ne devrait pas être un luxe, mais un droit humain fondamental.

La racine du problème: un système dépassé

Est-ce que quelqu’un a commandé une rénovation du système juridique ? Parce qu’il semble qu’il soit finalement dû. Alors que nous évoluons à grande vitesse dans presque tous les aspects de la société, notre système juridique semble être resté coincé dans le passé. Il est grand temps de moderniser notre approche et de faire de la justice une réalité pour tous.

Comme l’a dit un jour le grand philosophe légiste Groucho Marx, “La Justice, c’est comme la Sainte Vierge, si on ne la voit pas de temps en temps, le doute s’installe”. Et nous ne pouvons plus nous permettre de douter de notre système de justice.