LGBTQ+ et Violences conjugales: Le Terrible Secret Obscur Toujours Ignoré ?




Violences conjugales LGBTQIA+ : C’est sérieux, ne tournons pas homogène !

Les violences conjugales dans les couples LGBTQIA+ : Un sujet gravement négligé, tant que c’est rainbow, tout va bien. Eh, bien non !

Il faut être clair : en France, les violences conjugales au sein des couples LGBTQIA+ sont, de manière alarmante, négligées et minimisées. Et bien que notre société aime bien mettre les choses dans des boîtes, ceci n’en fait étrangement pas partie. Nous prenons à la légère un problème qui est tout sauf léger.

Qu’est-ce qui contribue à ce silence assourdissant ?

Nous ne parlons pas des causes en référence à l’effet papillon dans un film hollywoodien, mais des causes réelles et poignantes de ce tabou. Si l’une de ces raisons est la pression sociale de “réussir sa relation lesbienne ou gay” comme une sorte de super-héros queer (parce que, bien sûr, être “normal” n’est pas assez, nous devons également être parfaits), l’autre pierre d’achoppement est le sentiment d’illégitimité à parler. Et puis, il y a le grand méchant loup du déni institutionnel. Vous savez, cette charmante institution qui vous dira d’aller voir ailleurs parce que votre problème ne rentre pas dans leurs critères préétablis.

Si un arbre tombe dans la forêt et que personne n’est là pour l’entendre…

Il y a bien sûr le fait que beaucoup de victimes ne se rendent même pas au commissariat par peur, honte, ou par peur de la honte. Oui, c’est un peu comme ce fameux paradoxe de l’arbre. Si une victime LGBTQ+ subit une violence conjugale et qu’elle ne la signale pas, est-ce que cette violence existe-t-elle vraiment ? Pour les statistiques, la réponse est non. Pour la victime, la réponse est un oui retentissant qui fait écho chaque jour. Alors oui, elles peuvent ne pas se rendre au commissariat, mais beaucoup gardent le silence en criant à l’intérieur.

Je vois des gens morts… d’envie d’ouvrir le dialogue

Non, ce n’est pas une référence maladroite à un film d’horreur mais à l’ardent désir de dévoiler la vérité. À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes ce 25 novembre, ouvrons le dialogue sur les violences conjugales dans les couples LGBTQ+. Personne ne devrait rester invisible juste parce qu’ils n’ont pas les bons critères ou les bons codes-barres. Parler est la première étape vers la guérison, et il est grand temps que nous offrions cette opportunité à notre communauté LGBTQ+.


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