Langages du pardon : Révélations sur votre style de pardon et celui de vos proches !





Le pardon, une langue “à part”

Le pardon, une langue « à part »

Certaines personnes ont le « pardon » facile, d’autres préfèrent s’excuser dans le silence des actes. Pour une poignée d’irréductibles, avouer ses torts et quémander le pardon peut aussi être une rude corvée. Attitude suppliante ou maladroite, bourrue ou fière, il n’y a pas une façon de s’acquitter de ses fautes, mais plusieurs. Selon les psychologues, il existe même 5 langages du pardon. Tantôt évident, tantôt subliminal, il convient de reconnaître le sien et celui de ses proches pour désamorcer les conflits et acter la réconciliation sans passer par la case « boude ». Si pendant l’enfance, une carte Pokemon ou un caillou brillant suffisait à acquérir la grâce de l’autre, à l’âge adulte, le langage se corse légèrement…

Le pardon adulte et ses multiples avatars

Si demander pardon est une action souvent nécessaire pour rétablir l’harmonie dans nos relations, cela peut s’avérer être un véritable casse-tête, un défi à relever pour certaines personnes. On trouve différentes façons de s’acquitter de ses fautes, chacune avec sa propre dose d’émotion et sa particularité.

1. L’attitude suppliante

Il y a ceux qui mettent l’accent sur leur aspect vulnérable, à genoux, les mains jointes et les yeux remplis de larmes. Ils cherchent à implorer le pardon en montrant leur désarroi, dans l’espoir que leur sincérité touchera l’autre personne au plus profond de son cœur.

2. La maladresse communicative

Pour certains, s’excuser peut être une source de stress, et cela se reflète dans leurs propos et leurs gestes. Ils balbutient, font des erreurs et semblent perdre leurs moyens. Leur sincérité est souvent visible à travers leur nervosité et leur maladresse, même si cela peut également être source de frustration chez l’autre personne.

3. La suffisance fière

À l’opposé des précédents, il y a ceux qui préfèrent jouer la carte de la fierté. Ils sont conscients de leurs torts, mais le font savoir avec une certaine arrogance. Ils croient que leur supériorité ou leur position les exempte de devoir s’excuser de manière humble et sincère.

4. La rudesse assumée

Pour certains, s’excuser est synonyme de faiblesse. Ils rejettent toute idée de devoir quémander pardon et préfèrent afficher une attitude froide et distante. Leur approche consiste à reconnaître leurs actions néfastes sans véritablement exprimer de remords, ce qui peut rendre difficile la restauration de la confiance et la réconciliation.

5. La rédemption par les actes

, certains estiment que les paroles sont superflues et que seule la réparation des torts peut amener à une véritable réconciliation. Ils préfèrent montrer leur engagement à changer en prenant des mesures concrètes pour rectifier les erreurs commises et éviter de les reproduire à l’avenir.

Le pardon au fil du temps

Si dans notre enfance, un simple geste comme offrir une carte Pokemon ou un caillou brillant pouvait suffire à obtenir le pardon d’un ami, à l’âge adulte, les choses se compliquent légèrement.

Le pardon devient un processus plus complexe qui nécessite souvent du temps et de la réflexion. Il est important de prendre en compte les sentiments des deux parties impliquées dans le conflit et d’être attentif aux différentes formes de langage du pardon.

Chacun a sa propre manière d’accorder le pardon, et il est crucial de se montrer respectueux et à l’écoute pour éviter de tomber dans le piège de la susceptibilité et de l’orgueil. La réconciliation ne doit pas être un moyen de sauver la face, mais plutôt un moyen de rétablir une relation saine et harmonieuse.


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