Le tragique héritage de 2022 continue en cette rentrée
Le tableau peint par la rentrée n’est pas des plus gaies, à moins que vous n’ayez une préférence bizarre pour la trinité de la dépression, de la tragédie et de la brutalité. Selon les chiffres publiés par le ministère de l’Intérieur, le 2 septembre dernier, 118 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en France en 2022. C’est une statistique au goût amer – un féminicide tous les deux jours et demi environ. C’est une statistique qui émet un son assourdissant, une sonnette d’alarme pressante, soulignant que le combat continue. Encore aujourd’hui, une femme meurt parce qu’elle est une femme, l’horreur du féminicide persiste, et ce n’est pas une blague.
Hélas, encore des chiffres qui jettent du sel sur une plaie béante
Vous vous souviendrez sans doute que nous avons déjà chanté cette chanson avant. En 2021, les statistiques sur le féminicide en France étaient tout aussi alarmantes. Il semble que les choses n’aient pas beaucoup changé, sauf pour le vin dans notre verre qui s’est amèrement transformé en une tasse dure de réalité. Ce qui est clair comme le jour est que l’absence d’action et d’intervention concrète pour lutter contre le féminicide laisse les femmes aux prises avec une épidémie silencieuse de violence.