Julie
Parlez-vous “Français.e”? Si oui, alors bienvenue dans le camp de l’écriture inclusive, une nouvelle tendance de la langue qui est aussi chatouilleuse qu’une moustache sur un renard philosophant. Oui, elle soulève des débats. Oui, elle fait grincer des dents. Mais avant de juger cette “tâche” sur l’illustre tapis de notre patrimoine littéraire, essayons de regarder au-delà. Les sénateurs et sénatrices (ou si vous préférez, sénateur·ice·s) ont tenté de la museler avec une proposition de loi. Mais hey, c’est une langue. On ne peut pas la condamner au silence, pas plus qu’on ne peut dire à un canard d’arrêter de faire « coin-coin ». Jugée illisible et superflue, l’écriture inclusive retrace pourtant les contours d’une langue qui fait toujours un clin d’œil respectueux à Shakespeare. Elle défile sur le tapis rouge de l’égalité des genres, enfreignant la loi de la jungle grammaticale «masculin l’emporte». Pas étonnant qu’elle ébouriffe quelques plumes… Alors, préparez-vous pour un défilé de haute couture… linguistique. Voici 4 tenues… euh… arguments, qui plaident en faveur de l’écriture inclusive.
Egalité des genres ? Oh là là !
Tout d’abord, l’écriture inclusive met un grand coup de projecteur sur l’égalité des genres. Oui, le genre de votre latte ne fait pas une grande différence quand on le boit, mais dans la langue, il peut changer beaucoup de choses. L’écriture inclusive permet de nous rappeler cela. Elle n’est pas là pour enlever au masculin sa place, mais pour ajouter une chaise à la table pour le féminin. Et la chaise a autant de coussins, d’accoudoirs et d’ornements dorés que celle du masculin.
Une bonne dose de disruption alphabétique
Second point, l’écriture inclusive pourrait bien être ce petit grain de sel qui rehausse le goût de la soupe linguistique française. Pieutre ? Sénateurice ? Elle ajoute une touche de créativité en occupant les espaces blancs du clavier d’écriture français. Et après tout, qui n’aime pas un peu de surprise dans son bol quotidien de la langue ?
Allez au-delà des normes de genre
Si l’écriture inclusive était une super-héroïne, elle pourrait bien avoir une cape avec le slogan “Va au-delà des normes de genre”. En nous challengeant avec ces petits points suggestifs, elle nous demande de repenser nos propres préjugés et de faire un petit pas vers une langue qui reflète mieux la diversité de notre société d’aujourd’hui.
La langue aime être en exercice
, souvenons-nous qu’une langue n’est pas un vieux meuble poussiéreux dans un grenier. Au contraire, elle est comme un athlète, se musclant et s’étirant, se modelant constamment pour répondre aux besoins de ses utilisateurs. L’écriture inclusive pourrait bien être l’un de ces exercices d’avant-garde qui redéfinit nos muscles linguistiques.
