Sans désolé : Comment ces petits “pardons” peuvent saper votre confiance – et comment les éradiquer de votre vocabulaire

Choqués? Effarés? Un peu bouleversés que je n’aie pas commencé cet article par une expression de regret pour une maladresse hypothétique? C’est exact – c’est ce qui se passe quand on apprend à arrêter de dire “désolé” tout le temps. Oui, c’est une habitude aussi courante que de mordre nos ongles ou de cliquer sur nos stylos, mais saviez-vous que l’excuse constante peut indiquer un manque de confiance en soi ? Ou pire, cela peut perturber l’équilibre de nos relations? Gardez vos ceintures attachées, car nous allons plonger profondément pour comprendre pourquoi nous nous enfonçons dans ce puits sans fond d’excuses.

Le tour de la question : Pourquoi l’habitude d’escuse est-elle enracinée si profondément en nous?

Des chercheurs légèrement plus geek que moi (c’est dire !) ont montré que certaines personnes – plus particulièrement nous, les femmes – ont tendance à s’excuser beaucoup plus que les hommes. Là où les hommes sont généralement plus droits, les femmes semblent se perdre dans la forêt des “désolés”. Alors pourquoi avons-nous du mal à maintenir notre tête hors du terreau des regrets inutiles?

Sommes-nous nés excuseurs ou est-ce une habitude que nous avons adoptée au fil du temps?

Une partie de la réponse pourrait bien être liée à notre environnement socioculturel où l’on nous a souvent inculqué l’idée que nous devrions être doux, adaptatifs, et toujours prêts à effacer nos pas pour éviter un désaccord potentiel. Alors, sommes-nous nés avec une envie irrésistible de nous excuser pour tout et pour rien, ou est-ce une habitude martelée en nous au fil du temps ? La réponse est probablement un peu des deux.

Les effets sur la balance de nos relations – Pardon, j’ai penché le plateau, n’est-ce pas?

Les excuses incessantes peuvent émettre le signal que vous n’avez pas confiance en vous. Et ce n’est pas un spectacle séduisant, que vous soyez en train de présenter votre nouveau projet à vos collègues ou de vous battre pour la dernière part de pizza. Un tel besoin constant de pardon peut saper l’équilibre de votre relation avec les autres, donnant souvent lieu à une dynamique insatisfaisante où vous semblez toujours être celui qui “cède”.

La fin du jeu “Pardon” : Quelques conseils pour sortir de la zone de regrets

Maintenant que nous avons établi que votre habitude de regretter constamment toutes les petites choses est probablement plus nuisible qu’utile, il est temps de faire une intervention. Oui, moins de “désolé”, plus de confiance. Moins de “pardon”, plus de respect pour soi et pour les autres. Et rappelez-vous, vous n’avez pas à vous excuser pour avoir terminé cette pizza !