L’art complexe de la synchronicité entre le fitness matinal et la ponctualité

Ma relation avec les cours de fitness matinaux et la ponctualité ressemble plus à une danse contemporaine qu’à une marche synchronisée. Par un matin de fin juillet, je me précipite, comme d’habitude, de mon studio de Brooklyn à une séance de barre à 9 heures à l’autre bout de la ville.

Et si la ponctualité était un sport olympique ?

Il faut reconnaître que Brooklyn n’est pas exactement le lieu idéal pour un chimiste de la ponctualité. Des facteurs imprévus, tels que la recherche désespérée des clés de la maison, l’éternel conflit avec le réveil, ou encore la voyante du coin qui prend un peu trop de temps pour vous dévoiler votre avenir, peuvent facilement subvertir une tentative d’arriver à l’heure. Par conséquent, chaque matin se transforme en une sorte de Jeux Olympiques de la ponctualité. J’aurais sans doute mérité la médaille d’or plus d’une fois si elle existait.

Même le TGV serait jaloux

Mon trajet du matin est aussi imprévisible qu’un épisode de Game of Thrones. Je file vers le métro avec l’espoir qu’il y ait un fauteuil libre et que le conducteur n’ait pas décidé de prendre une pause café. Malheureusement, l’opération « Ne sois pas en retard pour ton cours de fitness » ressemble plus à une mission impossible qu’à une promenade dans le parc. Mais, comme Tom Cruise, je ne renonce jamais !

Quand la discipline est votre pire ennemie

Si mon corps avait un sens de l’humour, il trouverait sans doute assez drôle de se trouver debout à la barre à 9 heures du matin. Mais il préfère passer du temps avec son ami le lit. Cependant, l’appel des endorphines post-entraînement est irrésistible. C’est un peu comme si mon corps avait sa propre battage publicitaire interne, me disant : “Allez, juste une heure de fitness, c’est comme un expresso mais pour ton corps entier!”

Pourtant, miser sur l’intuition nous sauve toujours

Malgré toutes ces difficultés, une sorte de sixième sens me guidant à travers les obstacles me permet toujours d’arriver à la fin, même si c’est de justesse. Ce sens mystérieux que Freud aurait probablement appelé “la pulsion du fitness”, me guide à travers les rues de Brooklyn, semblables à un expérimenté GPS humain. Bien que je puisse arriver souvent essoufflé et fatigué, je suis toujours là, prêt à donner le meilleur de moi-même, et peut-être, à sourire à la dame qui organise les cours, dans l’espoir d’un jour obtenir une atténuation dans la dureté des exercices.