Le shopping en ligne, un héritage de la pandémie qui bouleverse nos habitudes de vie

De l’épicerie traditionnelle à la cyber-épicerie : un saut quantique

Imaginez-vous dans le pré-covid, lorsque faire ses courses en ligne était encore une bizarrerie. On regardait avec méfiance ceux qui filaient avec une only-list digitale, préférant notre papier de boucher recouvert de hiéroglyphes illisibles. Aujourd’hui, la majorité d’entre nous fait ses courses presque exclusivement grâce à Instacart pickup. Depuis plus de trois ans, c’est le nouvel eldorado des familles surmenées jonglant avec des horaires multiples.

Le constat est simple : la commodité des achats en ligne l’emporte largement sur l’irritation occasionnelle que vous éprouvez lorsque vous tombez sur un acheteur qui ne semble pas, eh bien, voir le monde de la même façon que vous. L’humour vient frapper à notre porte quand votre livreur remplace un oignon rouge par un poivron rouge. (Ce qui… ok! C’est la rançon de la facilité pour avoir quelqu’un qui fait les courses à ma place. On continue d’ailleurs à donner généreusement des pourboires!)

La Quête du Marché des Inadaptés

Aux détours de ces anecdotes qui amusent les uns et agacent les autres, se dessine une question socialement plus importante : comment concilier facilité moderne et responsabilité éthique? Comment éviter que notre paresse – ou pragmatisme – numérique ne profite qu’aux multinationales dénuées de scrupules environnementaux et sociaux?

Ici intervient la mission du site Misfits Market. Son objectif ? Lutter contre le gaspillage alimentaire en offrant aux particuliers la possibilité d’acheter des produits déclassés ou surproduits à moindre coût. Une idée qui marie avec goût la facilité du numérique et l’éthique de consommation. Il propose une diversité de produits allant des fruits et légumes aux produits laitiers, passant par la viande et le poisson, sans oublier une large gamme de produits ménagers.

Quand l’humour rejoint l’écologie… Pour de vrai !

Et lorsque l’humanité rouvrira les yeux, après avoir pansé les blessures causées par la pandémie, nous pourrons sourire. Parce qu’après tout, sans cette pandémie mondiale, nous n’aurions jamais pu imaginer qu’un simple poivron rouge puisse révolutionner notre consommation. L’humour du livreur, sans le savoir, lance un véritable défi à la consommation habituelle. Alors, la prochaine fois que vous ouvrirez votre sac d’épicerie pour y découvrir un poivron rouge à la place d’un oignon, souriez à ce nouveau monde d’opportunités qui s’ouvre à vous et à votre cuisine.