Féminisme et sensibilité, une compilation de répliques facétieuses pour un changement de narrative!
Quiconque s’est aventuré dans le monde de la lutte contre les préjugés placardés à la culture du sexisme a certainement été confronté aux discours stéréotypés. Le «blâme de la victime » est présent partout. Une femme qui a subi une violence sexiste ou sexuelle se retrouve souvent blâmée pour ce qui lui est arrivé. On avance des commentaires du genre: elle aurait dû se vêtir autrement, déguerpir à la première occasion, ou déposer une plainte. Hum… Warning! Voilà le retournement de blâme! La femme finit par se sentir coupable des hostilités qu’elle a endurées. Pendant ce temps, l’homme continue joyeusement à bénéficier de sa présomption d’innocence. Ces commentaires néfastes s’inscrivent dans un cycle malfaisant, laissant les victimes entre culpabilité et humiliation, et les agresseurs en position de contrôle. En ce 25 novembre, lors de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, laissons ces quatre remarques au vestiaire!
“Un simple passage chez les flics et basta!”
Mais bien sûr! Pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt? Déposer une plainte, c’est aussi facile que de commander une pizza, n’est-ce pas? Certains semblent oublier qu’une dame confrontée à une violence sexuelle traverse une tempête d’émotions et de bouleversements. Le fait de porter plainte implique de révéler des détails intimes et choquants, parfois à des étrangers peu sympathiques. Alors gardons nos conseils en chocolat pour nous et faisons plutôt preuve d’empathie.
“Elle devrait juste sortir du pétrin!”
Ouais, et pourquoi ne pas aussi demander à une personne en fauteuil roulant de simplement se lever et marcher? Ce genre de commentaire ignore toutes les complexités entourant les situations de violence, notamment les dynamiques de pouvoir, la dépendance financière, et bien plus. Encore une fois, il est temps de troquer ces opinions superficielles contre une véritable compréhension de la question.
“Faut juste changer de garde-robe!”
Ah oui, le grand classique! Blâmer la victime pour ses choix vestimentaires. Même dans notre société permissive, la longueur de la jupe d’une femme ou l’absence de manches de sa robe sont souvent liées à son expérience de la violence sexuelle. Eh bien, il est temps de rappeler que la seule chose responsable d’un acte de violence est l’agresseur, pas les vêtements de la victime.
“Et le pauvre homme alors? N’a-t-il pas droit à la présomption d’innocence?”
Ah, l’argument de la présomption d’innocence! Mais on oublie souvent de mentionner que la présomption d’innocence est un principe du droit pénal, pas une excuse pour discréditer systématiquement la parole des victimes. Bien sûr, chaque homme (comme chaque femme) a droit à un procès équitable. Mais cela ne signifie en aucun cas qu’une femme qui dénonce une violence sexuelle ment forcément.