Découvrir mon style d’attachement a-t-il révolutionné ma vie ?




La première fois que j’ai contacté un conseiller à propos de mes amitiés

L’introversion, une barrière à la complicité de l’amitié?

Il était une fois, une personne qui, malgré un cercle d’amis proche, ne parvenait pas à partager, à se confier. Cette personne, c’était moi. Manifestement, un mur invisible mais palpable s’élevait entre moi et mes amis, en particulier ma meilleure amie. “Je ne partage pas beaucoup sur ma vie personnelle” – voici le message que j’ai envoyé à mon thérapeute lors de notre première consultation. Le constat est brutal, sans appel et, semble-t-il, unanimement partagé : mes amis ont l’impression de ne pas me connaître.

Un désamour pour le partage : la faute à qui?

Ma meilleure amie se plaint souvent du fait que je ne partage que très rarement des moments intimes ou des informations sur ma vie quotidienne. Elle a raison, je dois l’admettre. Après tout, l’amitié n’est-elle pas censée être un livre ouvert où les secrets n’ont pas leur place, une sorte de journal intime à deux voix? À y réfléchir, je préfère le type de journal où je suis la seule à pouvoir lire et écrire. C’est peut-être un point à souligner à mon thérapeute lors de notre prochaine séance. Son divan se transformera en confessionnal… ou peut-être en tribunal. J’espère juste que son jugement sera indulgent.

Écouter ou être écouté: le dilemme du non-partage

Pourquoi est-ce que j’agirais de la sorte? C’est une question que je me suis posée plus d’une fois, et le nombre de réponses que j’ai pu énumérer dépasse celui des doigts de mes deux mains. Est-ce parce que je suis plus à l’aise à l’écoute qu’à dévoiler mes états d’âme? Peut-être que les visites chez le dentiste sont plus agréables pour moi que de raconter ma dernière déception amoureuse à mes amis – et pourtant, il n’y a rien de plus douloureux qu’une carie mal soignée, croyez-moi.

La quête de réponses auprès d’un conseiller

Comme un nageur en plein milieu de l’océan qui se rend compte qu’il n’a jamais vraiment appris à nager, j’ai décidé de chercher de l’aide. J’ai envoyé un message à un conseiller, espérant qu’il serait mon gilet de sauvetage. En tout cas, j’espère qu’il a un bon sens de l’orientation. Naviguer dans mon esprit, c’est comme essayer de retrouver son chemin dans le Labyrinthe de Pan, sans fil d’Ariane. Je suis certaine que même Google Maps n’y arriverait pas.

Et maintenant?

Le chemin vers la compréhension de soi est souvent semé d’embûches. Tout comme essayer de comprendre pourquoi on ne trouve jamais le dernier biscuit dans la boîte quand on en a le plus besoin. Mais je suis prête à affronter le défi. Après tout, j’ai réussi à surmonter le montage du dernier meuble IKEA que j’ai acheté, sans instructions et avec deux vis en moins. Je peux sûrement faire face à cela aussi, non ?


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