Julie
S’il était un joyau de la neuropsychologie, l’Alzheimer serait-ce probablement un diamant. Complexité, progression rapide et fréquence élevée en font une véritable énigme qui affecte, sans pitié, des individus partout sur le globe. Ses
ramifications touchent non seulement ceux qui
en souffrent, mais également leurs proches. A l’aune de la Journée Mondiale de la maladie d’Alzheimer, ce 21 septembre, faisons le tri entre vérités et idées reçues. Détachez vos ceintures, car nous sommes sur le point d’effectuer une profonde plongée dans ce mystérieux univers neurodégénératif !
Alzheimer : le mal énigmatique du cerveau
Il est essentiel de comprendre qu’Alzheimer n’est pas “simplement” une maladie de la vieillesse. C’est en réalité un trouble cérébral progressif, une forme léthale de dégénérescence cognitive. La nature progressive de cette maladie signifie que les neurones cérébraux meurent lentement mais sûrement, comme une plante d’intérieur que votre colocataire continue d’oublier d’arroser. Au fur et à mesure de cette progression, les symptômes deviennent plus évidents et créent une incapacité de plus en plus grande de la part des personnes touchées.
Plus on comprend la maladie, plus on l’accepte et on est en mesure de la gérer. Le stigma autour de l’Alzheimer repose largement sur une incompréhension de son mécanisme. Expliquer le fonctionnement de la maladie à votre grand-mère pourrait être une façon intéressante de passer le temps lors des fêtes de famille – à moins qu’elle ne vieillisse sur son iPhone 12 et que vous passiez votre temps à lui faire récupérer son mot de passe Facebook.
